Nous recevons de nombreuses questions sur la BPCO, des questions que vous vous posez peut-être aussi. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité partager dans cette rubrique FAQ certaines réponses apportées par nos experts (les questions restent bien entendu anonymes !).
Quels sont les signes de la BPCO ?
Association Santé respiratoire France : Plusieurs symptômes doivent alerter :
- Ceux tout d’abord liés à l’irritation des bronches: de la toux, des sécrétions bronchiques, des crachats, l’essoufflement, la sensation de fatigue et le constat de difficultés (non habituelles) à réaliser des tâches du quotidien (monter ses escaliers, faire ses courses, marcher etc.).
- Le fait de faire des bronchites à répétition et/ou qui durent plus d’une semaine l’hiver.
Que vous soyez fumeur ou non- fumeur, en cas de manifestation de ces signes ou de doute, il est indispensable de prendre rendez-vous avec son médecin traitant afin de faire un premier bilan. Celui-ci pourra, si nécessaire, vous orienter vers un pneumologue afin de faire un bilan respiratoire plus complet.
Comment trouver une association proche de chez moi pour rencontrer d’autres personnes qui ont une BPCO ?
Association Santé respiratoire France : Il existe de nombreuses structures et associations locales en France. Il n’est cependant pas toujours évident de les trouver !
- La Fédération Française des Associations et Amicales d’Insuffisants Respiratoires (FFAAIR) dispose d’un large réseau d’associations. Pour trouver une association proche de chez vous ICI.
- Il est aussi possible de rencontrer d’autres personnes en participant à des groupes d’activités physiques adaptées. Nous mettons à votre disposition un annuaire avec des coordonnées de structures par département : ICI.
Comment trouver un centre de réhabilitation respiratoire ?
Association BPCO : Bien que le réseau de structures mérite d’être étendu, il existe plusieurs centres de réhabilitation respiratoire en France. Pour s’inscrire dans un programme, le mieux est de s’adresser à son pneumologue car il connait bien son patient et les structures existantes dans son territoire de santé. Il pourra ainsi orienter au mieux.
Des outils existent pour vous aider dans votre recherche :
- ETP advisor propose une recherche de programme d’éducation thérapeutique selon votre lieu de résidence. Site internet (cet outil existe aussi sous forme d’application mobile).
La carte Alvéole des centres de réhabilitation respiratoire existants en France : ICI.
"J'ai déjà fait deux séjours en réadaptation d'un mois chacun, j'en ai vraiment ressenti les effets bénéfiques, mais au retour chez moi, j'ai peu à peu laissé tomber mes bonnes résolutions et suis retombée dans mon quotidien sans activité physique et mon isolement. »
Association Santé respiratoire France : C’est une situation qui est malheureusement fréquente suite à un stage de réhabilitation respiratoire. Afin de vous aider à maintenir les bonnes résolutions et comportements acquis lors de votre séjour, il existe un réseau d’associations locales et de structures proposant des activités physiques adaptées. Des associations proposent aussi des rencontres/réunions. Cela est un excellent moyen de créer du lien social.
Pour trouver une structure au plus proche de chez vous :
- La Fédération Française des Associations et Amicales d’Insuffisants Respiratoires (FFAAIR) dispose d’un large réseau d’associations. Pour trouver une association proche de chez vous ICI.
- Annuaire des structures par département proposant des activités physiques adaptées: ICI.
Pour en savoir plus sur la réhabilitation respiratoire.
Date mise en ligne : 9 Aout 2018
« Je tousse toute la journée, à tout moment, cela m'épuise et gène tout mon entourage. Que faire ? »
Association Santé respiratoire France : Effectivement la toux persistante est une caractéristique de la BPCO et est une gêne pour les personnes chez qui elle se manifeste en continue. Cette toux est la conséquence de la diminution du calibre des bronches par lequel passe l’air. Bien que fortement gênante, la toux permet dans certaines situations d’éliminer les sécrétions bronchiques gênant le bon passage de l’air lors de la respiration (sous forme de crachats).
Des solutions existent : un travail avec un spécialiste de la kinésithérapie respiratoire peut vous permettre d’acquérir des méthodes afin de mieux gérer votre toux et de diminuer l’encombrement bronchique en facilitant l’expectoration. L’effet sur la fonction respiratoire est considérable. Le mieux est d’en parler avec le médecin qui vous suit et vous connait bien, il pourra vous informer et vous orienter au mieux.
Je transpire beaucoup au moindre effort. Est-ce dû à l'emphysème ?
Santé respiratoire France : Oui, l’emphysème peut être une cause de la transpiration mais d’autres causes doivent être également recherchées comme le diabète, la surcharge pondérale… Le mieux est d’en parler à votre médecin qui pourra vous renseigner selon votre cas.
A quelle fréquence doit-on nous faire les gaz du sang et la spirométrie ?
Association Santé respiratoire France : Ces examens servent à évaluer et tester la capacité respiratoire. La fréquence recommandée dépend de la sévérité de la maladie et de la fréquence des exacerbations. Le médecin pneumologue qui vous suit pourra vous informer selon votre cas.
Pour en savoir plus sur la spirométrie (Ameli)
Mis en ligne : 9 Août 2018
Etre fumeur passif présente-t-il un risque pour les poumons ?
Association Santé respiratoire France : Une personne exposée au tabagisme passif inhale aussi, même de manière indirecte, les substances chimiques, toxiques pour l’organisme, contenues dans la fumée du tabac (nicotine, goudrons, mercure, gaz toxique tel le monoxyde de carbone, etc.). Être fumeur passif est un risque reconnu d’apparition d’une BPCO, même s’il est moins important que le tabagisme actif.
Pour en savoir plus sur les effets du tabac sur les poumons ICI
« Je viens d’apprendre ma BPCO. J’ai 44 ans, je fume encore 4 cigarettes... Est-ce vraiment dangereux ? Avant c’était une quinzaine par jour. »
« Je viens d’apprendre ma BPCO. J’ai 44 ans, je fume encore 4 cigarettes… Est-ce vraiment dangereux ? Avant c’était une quinzaine par jour. »
Association BPCO : Avoir diminué votre consommation de cigarettes est une très bonne chose. Le mieux cependant serait de vraiment arrêter !
En effet, une réduction n’entraîne pas l’annulation des risques liés au tabagisme. Il peut exister un phénomène dit « de compensation » : en réduisant votre nombre de cigarettes, vous pouvez modifier votre façon de fumer et tirer des bouffées plus importantes ou plus fréquentes pour avoir votre dose de nicotine habituelle. Ainsi, il y a un risque d’inhaler quasiment autant de fumée qu’avant.
Cependant, le fait de réduire le nombre de cigarettes fumées va vous permettre de modifier progressivement vos habitudes quotidiennes et vous aidera à atteindre l’objectif d’un arrêt total.
Arrêter définitivement le tabac vous apportera de nombreux bénéfices sur votre santé et votre bien-être, et ce, quel que soit le stade de votre BPCO, la quantité de tabac consommée et la durée depuis laquelle vous fumez.
Arrêter n’est pas simple lorsqu’il s’agit d’une habitude et d’un plaisir, mais cela est tout à fait possible. A chacun sa méthode, il n’y pas de solution unique. La bonne sera celle qui vous conviendra le mieux !
Pour en savoir plus sur l’impact du tabac sur la BPCO et trouver une aide pour arrêter de fumer :
- Santé respiratoire et tabac : protégez vos poumons !
- Sevrage tabagique : les thérapies cognitivo-comportementales pour mettre toutes les chances de son côté
Mise en ligne : 9 août 2018
La BPCO peut-elle impacter le sommeil ?
Association Santé respiratoire France : Les troubles du sommeil sont en effet fréquents chez les personnes vivant avec une BPCO. On estime que 2/3 d’entre eux souffrent de troubles tels l’insomnie, les apnées du sommeil, des troubles de l’endormissement ou encore d’une gêne respiratoire telle que la toux.
Pour en savoir plus à ce sujet : lire la fiche pratique.
« Ma maman souffre d’une BPCO, elle est sous oxygène. En perte d'autonomie, elle souffre d'une déprime importante et d'une forte anxiété. Qu’est-il possible de faire ?
« Ma maman souffre d’une BPCO, elle est sous oxygène. Elle a été hospitalisée la semaine dernière en raison d’un taux de gaz trop élevé. Elle a aujourd’hui totalement perdu son autonomie et souffre d’une déprime importante et d’une forte anxiété. Qu’est-il possible de faire ? »
Santé respiratoire France : La BPCO est une maladie qui, à cause de l’essoufflement et de la perte progressive d’autonomie que celui-ci peut entraîner (difficulté à réaliser certaines tâches du quotidien, diminution des activités physiques…), peut mener à un état d’anxiété voire de dépression.
Il existe des solutions pour permettre de regagner en qualité de vie et améliorer l’état d’anxiété : un stage de réhabilitation respiratoire ou encore un accompagnement adapté pour pratiquer à nouveau et progressivement une activité physique adaptée sont autant d’outils dont les bénéfices sur la BPCO et la qualité de vie sont considérables. Vous trouverez sur ce lien, notre annuaire des structures proposant des activités physiques adaptées : ICI
Il est également important de bénéficier d’une prise en charge adaptée avec un pneumologue qui puisse l’orienter au mieux.
Enfin, respecter les prescriptions des professionnels de santé et en particulier des machines est aussi très important. En effet des mauvais réglages peuvent être à l’origine d’une augmentation trop importante du gaz carbonique dans le sang pouvant engendrer des troubles du comportement.
Quels sont les milieux professionnels à risque pour les poumons ?
Association Santé respiratoire France : Certaines expositions en milieu professionnel représentent en effet un risque pour la santé respiratoire : silice cristalline, poussières de charbon, de coton, de céréales et endotoxines bactériennes. Des secteurs professionnels sont formellement désignés : en milieu industriel (industrie minière, bâtiment et travaux publics, fonderie, sidérurgie, industrie textile) ou en milieu agricole (milieu céréalier, production laitière, élevage de porcs). Pour d’autres, une relation de causalité reste à étayer (travail du bois, soudage, travail en cimenterie, usinage des métaux).
Pour en savoir plus sur ce sujet : ICI
« Finirons-nous tous avec une bouteille d’oxygène ? »
Association Santé respiratoire France :
Patiente-experte BPCO : « Nous sommes tous différents face à cette maladie et son évolution peut varier d’une personne à l’autre. Le plus important est d’arrêter de fumer ou d’éviter les expositions aux fumées du tabac, faire de l’activité physique adaptée, avoir une alimentation équilibrée et être suivi par son pneumologue. On peut faire aussi de la réhabilitation à l’effort. »
Pneumologue : Chaque cas est en effet différent. Sans pour autant guérir la BPCO, une prise en charge adaptée peut ralentir son évolution et peut même améliorer certains symptômes : arrêt du tabac et limitation des expositions aux autres sources de polluants, vaccinations anti-grippe et pneumocoque, traitements médicamenteux, réhabilitation respiratoire etc.
L’oxygénothérapie (oxygène médical) est prescrite dans les formes les plus sévères de la maladie, celles entraînant une insuffisance respiratoire chronique ou lorsque le patient souffre d’hypoxémie sévère au repos (c’est-à-dire une diminution de la quantité d’oxygène dans le sang). L’oxygène apporte alors un confort de vie au patient. Sa prescription répond à des règles précises qui dépendent du taux mesuré par la gazométrie. Enfin, la durée d’utilisation de l’oxygène peut varier, selon qu’il s’agisse d’un épisode de stabilisation ou de l’état de base du patient.
Qu’est-ce qu’une mesure du souffle ?
Association Santé respiratoire France : une mesure du souffle (une mesure de la fonction respiratoire en langage médical) est l’examen de référence réalisé par le pneumologue permettant d’évaluer la capacité respiratoire d’une personne, de mesurer le calibre des bronches et de poser un éventuel diagnostic d’asthme ou de BPCO. Cet examen est réalisé soit dans une cabine, soit sur une table avec un appareil spécifique. Pour en savoir plus : ICI
En 2016, j’ai été hospitalisé 5 jours après avoir fait le vaccin contre la grippe. Il y a-t-il une explication ?
« J’ai 88 ans et je vis avec une BPCO. Contrairement aux autres années, je n’ai pas fait de vaccin antigrippe en 2017. Et, malgré la forte épidémie de grippe cet hiver, je n’ai pas fait d’exacerbation comme en novembre 2016, ou j’ai dû être hospitalisé, 5 jours après avoir fait le vaccin. »
Association Santé respiratoire France : Tous les ans, certaines personnes peuvent effectivement être touchées par le virus malgré la réalisation du vaccin. Plusieurs sources d’explications sont possibles :
- Le vaccin ne couvre pas toutes les souches de virus. Chaque année, les scientifiques revoient la composition des souches de virus grippaux qui composeront le vaccin suivant. Cela pour cibler celles qui risquent d’être le plus responsables de l’épidémie saisonnière de grippe. Il est donc important de renouveler le vaccin selon les recommandations. Pour information, le vaccin de l’année prochaine devrait améliorer cette situation, en incorporant deux souches de grippe A et 2 souches de grippe B (au lieu d’une actuellement).
- Il faut généralement compter un délai de 3 semaines après la vaccination pour la formation de défenses spécifiques appelées anticorps.
- Par ailleurs, l’efficacité du vaccin peut diminuer avec l’âge quand on vieillit, du fait de ce qu’on appelle l’immunosénescence, c’est-à-dire qu’à partir de 45 ans, notre système immunitaire vieillit, et peut donc moins bien répondre à certaines protections.
- Enfin, il faut rappeler que la vaccination est une protection à la fois individuelle mais aussi collective! Plus la population est vaccinée, plus on réduit la circulation de la bactérie ou du virus concerné et plus on réduit le nombre de cas chez les vaccinés et les non vaccinés.
La protection vaccinale reste ainsi aujourd’hui le meilleur moyen de prévenir la grippe.
Vous trouverez sur cette fiche des compléments d’informations ICI.
En parallèle de la réalisation du vaccin, adopter certaines mesures d’hygiène reste indispensable : se laver les mains régulièrement, utiliser des mouchoirs à utilisation unique, éviter les contacts avec les personnes malades…
Votre médecin traitant et/ou pneumologue sont également à votre disposition pour échanger avec vous sur la vaccination.
Date : mai 2018
BPCO, j’aimerais faire de l’activité physique. Pouvez-vous me conseiller ?
Association Santé respiratoire France : Faire de l’activité physique est une excellente initiative lorsqu’on vit avec une BPCO : cela améliore progressivement la tolérance à l’effort et la qualité de vie au quotidien en diminuant la sensation d’essoufflement pour les efforts de la vie de tous les jours.
Il est possible de pratiquer une activité physique, quel que soit le stade de la BPCO. L’important est de choisir une activité qui plaise et de la pratiquer de manière adaptée et en toute sécurité ! Il existe pour cela des structures proposant des activités physiques adaptées : annuaire en ligne des structures. Il est également important de faire régulièrement un bilan cardio-respiratoire avec son médecin.
Quelle activité physique est la plus bénéfique lorsqu’on a une BPCO ?
Santé respiratoire France : tout dépend de chacun, il n’y a pas d’avantage à faire une activité plutôt qu’une autre. Pratiquer une activité physique est fortement recommandé, quelle que soit cette activité, et quel que soit le stade de la BPCO, pourvu qu’elle soit adaptée à votre niveau, qu’elle soit pratiquée régulièrement, en toute sécurité (avis médical préalable) et… qu’elle vous plaise !
Les activités peuvent être variées : en endurance, marche en intérieur et en extérieur, ou du vélo d’appartement, à votre allure, à une fréquence de 5 fois une demi-heure par semaine. Mais aussi des exercices de renforcement musculaire des bras et des jambes (flexions, altères), comme les squats.
Ou encore : de la marche nordique, natation, karaté etc.
Il peut être bénéfique d’effectuer cette activité au « seuil ventilatoire ». Ce seuil est déterminé lors d’une épreuve d’effort cardio-respiratoire (appelée épreuve fonctionnelle d’exercice cardio-respiratoire et métabolique). En l’absence de cet examen, le mieux est de viser le « seuil de dyspnée », c’est à dire le moment où l’on commence à rechercher son souffle. C’est à ce seuil auquel il convient de marcher ou bien de faire du vélo par exemple. L’aide d’un kiné respiratoire peut être utile pour vous accompagner dans la pratique d’exercices adaptés et pour trouver le rythme qui vous convient. Renseignez-vous auprès de votre médecin.
Il existe aussi de nombreuses structures/centres proposant des activités physiques adaptées : voir notre ANNUAIRE
Quitter la région parisienne, vaut-il mieux une région sèche ou humide avec une BPCO ?
Association SRF : Toutes les régions ont leurs inconvénients et bénéfices : le sud est parfois trop chaud et étouffant mais plus sec, d’autres régions sont parfois trop humides mais peuvent être plus saines en termes de pollution. Le mieux est de privilégier les endroits moins pollués dans la région que vous préférez.
Vous avez un projet de déménagement ? Vous trouverez ICI des informations et conseils utiles.
Date mise en ligne : 9 Août 2018
Existe-t-il des cures pour les personnes souffrant de BPCO ?
Association Santé respiratoire France : Les cures pour les personnes souffrant de BPCO existent. Cependant tout dépend des établissements. Le mieux est de voir directement avec votre médecin car la mise en place d’une cure thermale doit passer par une prescription de celui-ci.
N’hésitez pas à vous renseigner sur les différents centres de cures existants sur le site http://www.medecinethermale.fr/ Vous pouvez faire une recherche par orientation thérapeutique (voies respiratoires dans votre cas) ainsi que par région/ville, selon votre lieu de résidence.
A titre d’information, vous trouverez sur le lien suivant les modalités de prise en charge dans le cadre d’une cure thermale : http://www.ameli.fr/assures/soins-et-remboursements/combien-serez-vous-rembourse/effectuer-une-cure-thermale/la-prise-en-charge-de-votre-cure-thermale.php
Date mise en ligne : 9 Août 2018
« Quels sont les stades de la BPCO ? Je ne savais pas qu’il y avait des stades... Ça correspond à quoi ? »
Association SRF : Les stades de la BPCO correspondent à différents degrés de sévérité de mesure du souffle, le stade I correspondant à un stade léger jusqu’au stade 4 qui correspond à un stade plus sévère de la maladie.
Le résultat du VEMS post-bronchodilatateur permet de déterminer le degré de sévérité de l’obstruction bronchique :
Stade I : léger, VEMS supérieur ou égale à 80%
Stade II : modéré, VEMS comprise entre 50 et 80%
Stade III : sévère, VEMS comprise entre 30 et 50%
Stade IV : très sévère, VEMS inférieur à 30%
D’autres classifications se sont récemment développées et prennent en compte d’autres critères tels que la dyspnée d’effort et le nombre d’exacerbations, des comorbidités ( c’est à dire des pathologies associées, cardio-vasculaire, ostéoporose, anxiété, dépression etc) ou encore des paramètres nutritionnels et la tolérance à l’exercice.
Ces classifications aident le pneumologue à mettre en place une thérapeutique adaptée au patient.
Date mise en ligne : 9 Août 2018
A-t-on le droit d’utiliser les huiles essentielles ?
Association SRF : Si c’est sous forme inhalée, nous recommandons d’éviter l’usage des huiles essentielles, celles-ci pouvant avoir un effet irritant sur les bronches, voir pouvant favoriser des pneumopathies huileuses.
Information publiée le 04 juin 2018 sur un site officiel : « Les huiles essentielles jouissent d’une image saine liée au fait que ces ingrédients sont d’origine naturelle, et leur usage se banalise. Cependant, les actifs puissants qui les composent exposent les voies respiratoires et la peau à des molécules allergisantes et irritantes, voire toxiques. Ils peuvent également causer une pollution majeure de l’air intérieur. Il est recommandé de demander conseil à son pharmacien. »
Pour en savoir plus : Les huiles essentielles sont à la mode. Attention ! Leur utilisation peut comporter des risques
Date mise en ligne : 9 Août 2018