Les actus

Les news de la rentrée en matière de santé respiratoire

Petit tour d’horizon des nouvelles publiées ces dernières semaines dans la presse scientifique, grand public, et dans les communiqués des instances françaises de santé.

Analogues de nicotine, additifs, arômes… pour des produits de vapotage encore plus addictifs

L’industrie du tabac manipule les réglementations concernant les produits de vapotage, en particulier aux États-Unis. Des études américaines révèlent les dangers des analogues de nicotine, des sels de nicotine et de l’arôme “menthol”, qui contribuent à renforcer l’addiction. 

Une analyse de la composition de certains e-liquides a révélé la présence de 6-méthylnicotine (6MN) dans des concentrations allant jusqu’à 5 % dans un des échantillons, ainsi que du nicotinamide (1). Ces composés sont des analogues synthétiques de la nicotine. Alors que le nicotinamide ne semble pas avoir d’activité sur les récepteurs nicotiniques, la 6MN, quant à elle, s’est montrée plus puissante et plus toxique que la nicotine dans des études sur les rongeurs. Le hic ? Aux États-Unis, ces analogues échappent à la taxation appliquée aux autres produits du tabac et ne sont pas inclus dans les réglementations de la FDA (Food and Drug Administration) concernant la teneur maximale en nicotine des produits de vapotage. En France, cet aspect des dérives réglementaires a été anticipé : les mesures en vigueur transposent la directive européenne 2014/40/UE sur les produits du tabac. Selon l’Article 2 de cette directive, la définition de “nicotine” englobe donc les alcaloïdes nicotiniques, ce qui inclut la 6MN et d’autres dérivés similaires dans le cadre des réglementations européennes et françaises. En Europe, malgré des lois plus strictes, les agences sanitaires doivent encore intensifier leurs efforts pour contrer ces pratiques.

(1) Erythropel HC, Jabba SV, Silinski P, Anastas PT, Krishnan-Sarin S, Zimmerman JB, Jordt SE. Variability in Constituents of E-Cigarette Products Containing Nicotine Analogues. JAMA. 2024 Aug 7:e2412408. doi: 10.1001/jama.2024.12408. Epub ahead of print. PMID: 39110443; PMCID: PMC11307159.

Sels de nicotine dans les e-liquides et dépendance accrue

Une autre étude sur les cigarettes électroniques a examiné l’impact des additifs sur l’absorption de nicotine dans le sang et les comportements de dépendance chez les jeunes adultes (2). Les participants ont participé à 9 sessions de vapotage avec leur e-cigarette habituelle, puis ont utilisé, de manière aléatoire, l’un des huit e-liquides développés par les chercheurs, avec diverses formes de nicotine (libre ou sous forme de sels), concentrations (1 % ou 5 %) et arômes (tabac ou menthol). Selon les résultats, les sels de nicotine ont entraîné une absorption de nicotine bien plus élevée que la nicotine sous sa forme libre. Après cinq minutes de vapotage standardisé (10 inhalations), les niveaux de nicotine dans le sang étaient supérieurs de 94 % pour les sels comparés à la nicotine libre, et de 63 % après trente minutes de vapotage libre ! Du fait d’une expérience plus positive avec les sels de nicotine, les individus ont augmenté de 25 % le nombre d’inhalations. Les chercheurs suggèrent ici que les sels de nicotine, couramment utilisés, pourraient accroître la dépendance chez les jeunes adultes, nécessitant une régulation plus stricte. Se focaliser uniquement sur la concentration de nicotine dans les e-cigarettes est insuffisant. L’ajout de sels de nicotine ou de modificateurs d’acidité facilite l’inhalation de nicotine. Compte tenu de la popularité croissante des sels de nicotine dans les produits de vapotage, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) se penche actuellement sur ce sujet (3). Plus globalement, cette agence a lancé début 2023 une expertise sur l’évaluation des risques sanitaires associés à l’utilisation des produits connexes au tabac, y compris les produits de vapotage.

(2) Yoo Jin Cho, Toral Mehta, Alice Hinton, et al. E-Cigarette Nicotine Delivery Among Young Adults by Nicotine Form, Concentration, and Flavor. JAMA NetwOpen. 2024;7(8):e2426702

(3) Surveillance et contrôle règlementaires des produits du tabac et produits du vapotage sur le marché français / Avis de l’Anses Rapport d’expertise collective Mars 2022

Cigarette ou vape, le menthol semble rendre encore plus « accro »

Depuis 2020, les cigarettes mentholées sont interdites en France pour limiter leur attrait chez les jeunes. Néanmoins, des solutions alternatives, comme les billes mentholées à ajouter aux cigarettes classiques, continuent d’être commercialisées. Pour les produits de vapotage, bien que les additifs soient régulés comme dans les cigarettes, les arômes bénéficient d’une réglementation plus souple. L’Anses a suggéré, dans un rapport de 2022, de considérer les implications d’une éventuelle interdiction du menthol dans les e-cigarettes, en recommandant des recherches supplémentaires. Les études récentes (2) montrent que le menthol augmente l’attrait et la probabilité de surconsommation des e-cigarettes.

Sniffy, la poudre énergisante aux allures de cocaïne interdite

Suite à plusieurs semaines de controverse, Sniffy, une poudre blanche énergisante évoquant la cocaïne, a été interdite fin juillet 2024 par le gouvernement, sous la pression des experts en addiction et même de la Confédération des buralistes, dont certains la distribuaient déjà. Le produit contient des substances telles que la L-arginine, la caféine, la créatine, la L-citrulline, la taurine, la bêta-alanine et la maltodextrine, des composants similaires à ceux des boissons énergisantes. Destinée à offrir un regain d’énergie aux personnes souffrant de fatigue passagère, cette poudre se démarquait des boissons énergétiques par son mode d’utilisation : elle était initialement conçue pour être inhalée par le nez à l’aide d’une pipette. Cette pratique, rappelant l’usage de la cocaïne, avait été vivement critiquée par les responsables politiques et les experts en addiction.

Planter des arbres en milieu urbain pour une meilleure qualité de l’air ? Pas si simple !

Les arbres en ville sont connus pour limiter la hausse des températures, mais leur impact sur la pollution reste moins étudié. 

L’urbanisation crée un îlot de chaleur où la pollution atmosphérique est élevée. Bien que les arbres puissent réduire la chaleur, maintenir la perméabilité des sols et absorber le dioxyde de carbone (CO2), leur efficacité contre la pollution n’est pas si évidente. Pour Alice Maison, chercheuse à l’École des Ponts ParisTech, les effets des arbres urbains sur les concentrations de polluants sont variés (4). De plus, ces effets sont souvent omis dans les modèles de qualité de l’air, tant au niveau régional qu’au niveau local.

Les arbres influencent les concentrations de polluants de plusieurs façons. Leur présence perturbe l’écoulement de l’air, limitant la dispersion des contaminants (effet aérodynamique) et pouvant augmenter leur concentration locale. De plus, les polluants gazeux et particulaires se déposent sur les feuilles, réduisant leur présence dans l’air. En outre, les arbres émettent des composés organiques volatils « biogéniques » qui, en réagissant avec d’autres éléments de l’air urbain, peuvent former des polluants secondaires tels que l’ozone (O3) et les particules PM1 et PM2,5, nuisibles pour la santé.

Ses travaux de thèse réalisés au Cerea de l’École des Ponts ParisTech et à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) ont quantifié les impacts des arbres sur la pollution à Paris pendant l’été 2022. Conclusions ? Du fait de l’effet aérodynamique, les arbres réduisent la dispersion des polluants émis par le trafic, augmentant leur concentration dans les rues arborées, avec une hausse de 37 % pour le dioxyde d’azote (NO2). Le dépôt de polluants sur les feuilles n’entraîne qu’une diminution maximale de 2,5 %. En juin et juillet 2022, les émissions de composés organiques volatils biogéniques (COVb) des arbres ont légèrement augmenté les concentrations d’ozone (+1 %) et de PM2,5 (+0,6 %). La hausse des PM1 organiques, formées par réaction avec les COVb, était plus significative (+4,6 % en moyenne), atteignant jusqu’à 14 % pendant les vagues de chaleur.

Pour réduire l’effet aérodynamique des arbres, la chercheuse conseille d’éviter de planter des arbres à large houppier (branches situées au sommet du tronc) dans les rues très fréquentées, de tailler les arbres ou de limiter le trafic dans ces zones, d’éviter les espèces d’arbres fortement émettrices de COVb, comme le chêne vert.

(4) Alice Maison. Modélisation des impacts des arbres sur la qualité de l’air de l’échelle de la rue à la ville. Environnement et Société. École des Ponts ParisTech, 2023. Français. NNT : 2023ENPC0034

Infections par le VRS : la saison se prépare

  • Pour protéger les tout-petits…

Trois mois avant l’arrivée de l’hiver, la campagne d’immunisation des nourrissons contre le VRS a été lancée. Le VRS, ou virus respiratoire syncytial, est un virus qui provoque des infections des voies respiratoires, notamment des bronchiolites et des pneumonies, surtout chez les nourrissons et les jeunes enfants. Mais les seniors sont également à risque d’infections, parfois graves. Chaque année, la baisse des températures favorise la propagation du VRS, entraînant des épidémies de bronchiolite qui surchargent les services d’urgences et de réanimation pédiatrique. Depuis le 26 août, l’immunisation passive du nourrisson par Beyfortus (nirsevimab), un anticorps monoclonal réduisant de plus de 80 % le risque d’infections graves, est disponible en pharmacie. Très demandé l’hiver dernier, il avait été rapidement en rupture de stock. Près de 80 % des parents avaient voulu faire immuniser leurs enfants. Cette année, plus de 600 000 doses ont été commandées. Le Beyfortus sera néanmoins en concurrence avec l’Abrysvo, un vaccin administré aux femmes enceintes pour protéger le nourrisson, remboursé depuis le 19 août. 

Durant la campagne hivernale 2023-2024, environ 250 000 nourrissons de moins de 3 mois ont reçu le nirsévimab. Les études montrent une réduction de 70 à 80 % du risque de bronchiolite à VRS, tant pour les formes légères que sévères, évitant environ 5 800 hospitalisations selon l’Institut Pasteur. Pour l’immunisation maternelle avec l’Abrysvo, les études cliniques révèlent une efficacité de 57 % contre les formes simples de bronchiolite et de plus de 80 % contre les formes sévères.

Beyfortus ou Abrysvo ? Les autorités, dont la Direction générale de la santé (DGS) et la Haute Autorité de Santé (HAS), n’ont pas pris de position en faveur d’une stratégie plutôt qu’une autre. La décision reviendra donc aux parents. La stratégie de prévention contre le virus respiratoire syncytial (VRS) est soutenue par six organisations médicales : la Société française de pédiatrie (SFP), le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), le Groupe francophone de réanimation et d’urgences pédiatriques (GFRUP), la Société pédiatrique de pneumologie et d’allergologie (SP2A), la Société française de néonatalogie (SFN), et l’Association française de pédiatrie ambulatoire (Afpa). Dans un communiqué commun, ces organisations ont encouragé la stratégie d’immunisation contre les infections liées au VRS.

  • Et les seniors…

Les autorités n’oublient pas non plus la protection des personnes âgées contre le VRS. En effet, ceux-ci sont les plus touchés par ce virus : durant l’hiver 2022-2023, les personnes de plus de 75 ans ont constitué 61 % des hospitalisations et 78 % des décès liés au VRS en France. Dans un avis publié le 4 juillet 2024, la HAS recommande l’immunisation des personnes âgées avec deux vaccins approuvés l’an dernier, mais jusqu’à présent non pris en charge par l’Assurance Maladie : l’Abrysvo et l’Arexvy. La HAS conseille ainsi de vacciner les personnes de 75 ans et plus, ainsi que celles de 65 à 74 ans souffrant de maladies associées (comorbidités) comme des pathologies respiratoires (BPCO…) ou cardiaques (insuffisance cardiaque…) chroniques. Or, plus de 78 % des patients hospitalisés en France pour une infection à VRS présentent une comorbidité, et la présence d’une comorbidité augmente par 9 le risque d’hospitalisation et par 6 le risque de décès dans cette tranche d’âge. Près d’un quart des plus de 50 ans hospitalisés suite à une infection à VRS développe une complication cardiaque selon une étude qui vient de paraître (5). 

Le vaccin Arexvy a démontré une efficacité globale de 82,6 % contre les maladies des voies respiratoires inférieures (MVRI) causées par le VRS, avec une efficacité de 94,6 % chez les adultes présentant des comorbidités, tandis que l’Abrysvo a une efficacité variant entre 67 et 86 %. La HAS ne privilégie pas l’un ou l’autre et recommande leur administration en même temps que d’autres vaccins chez les personnes âgées, tels que ceux contre la grippe ou la Covid-19.

Fin août 2024, suite à l’avis favorable de l’Agence européenne du médicament (EMA), la Commission européenne a donné son autorisation pour la commercialisation de mRESVIA, un vaccin à ARN messager contre le VRS. En France, la HAS prévoit de définir rapidement une stratégie de prévention des infections à VRS pour les personnes âgées de plus de 60 ans, pour anticiper la mise à disposition du vaccin. C’est le premier vaccin à ARN messager approuvé par l’Union européenne en dehors du Covid. 

(5) Respiratory Syncytial Virus Hospitalization Surveillance Network (RSV-NET). Acute Cardiac Events in Hospitalized Older Adults With Respiratory Syncytial Virus Infection. JAMA Intern Med. 2024 Jun 1;184(6):602-611.  

Meilleure qualité de l’air = moins d’asthme infantile

Au cours de la dernière décennie, la qualité de l’air dans plusieurs villes chinoises s’est bien améliorée. Des chercheurs chinois ont examiné le lien entre l’exposition précoce aux particules atmosphériques et l’incidence de la respiration sifflante et de l’asthme en menant des enquêtes en 2011 et 2019 auprès de 11 825 enfants d’âge préscolaire à Shanghai (5). Ils ont constaté une réduction de la prévalence d’asthme diagnostiqué (6,6 % contre 10,5 %) et de respiration sifflante (10,5 % contre 23,2 %) en 2019 par rapport à 2011. En 2019, l’exposition aux particules fines (PM 2,5 microns), aux particules plus grosses (PM 2,5 à 10) et aux poussières inhalables (PM 10) a diminué respectivement de 6,3 %, 35,4 % et 44,7 % avant la naissance, et de 24,3 %, 20,2 % et 31,8 % pendant la petite enfance. 

(6) Chen T, Shi S, Li X, et al. Improved ambient air quality is associated with decreased prevalence of childhood asthma and infancy shortly after weaning is a sensitive exposure window. Allergy. 2024 May;79(5):1166-1179.

L’OMS a publié cet été ses 1ères recommandations sur le sevrage tabagique 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) se concentre sur les méthodes médicamenteuses et non médicamenteuses pour le sevrage tabagique, en laissant de côté la cigarette électronique. En première intention, elle recommande de débuter par une brève séance de conseil (30 secondes – trois minutes) pour informer le patient des différentes options disponibles (7). Par la suite, des séances en face-à-face ou à distance permettent d’évaluer la volonté de changement et de déterminer les méthodes les plus appropriées pour chaque individu. Concernant les traitements pharmacologiques, l’OMS recommande fortement la varénicline (Champix, indisponible), les substituts nicotiniques et le bupropion (Zyban). La cigarette électronique, bien que largement discutée comme méthode de sevrage, est la grande absente, et l’OMS dit attendre davantage de preuves. En France, la mise à jour des recommandations de la haute autorité de santé (2014) est en cours. En janvier 2022, le Haut Conseil pour la santé publique avait souligné le manque de données pour évaluer les avantages et les risques des cigarettes électroniques comme outil de sevrage. Pour l’Institut national du cancer (Inca) en 2018, l’utilisation de la e-cigarette réduisait les risques pour la santé par rapport à la consommation continue de tabac.

(7) WHO releases first-ever clinical treatment guideline for tobacco cessation in adults (02/04/24).

Quand les patients enseignent aux soignants

À l’université Paris-Est Créteil, des patients participent aux cours de médecine générale en tant que « patients partenaires enseignants », aux côtés des médecins formateurs. Leur rôle est de partager leur expérience et leur parcours de soins avec les étudiants. Objectif : orienter la pratique des futurs médecins vers une approche centrée sur le patient plutôt que sur la maladie, explique Tan-Trung Phan, Maître de Conférences Associé en Médecine Générale à l’UPEC. Après deux ans d’expérimentation, une enquête de satisfaction (à paraître) a révélé que près de 80 % des étudiants appréciaient ces enseignements. Ils jugeaient que la présence des patients partenaires enseignants améliorait la qualité des cours et permettait une meilleure compréhension des patients et de leur manière d’être. Les jeunes médecins ont souligné que cela les aidait à mieux comprendre les besoins des patients et à améliorer leur relation avec eux.

EN BREF…

– La Commission européenne a approuvé la commercialisation du dupilumab pour traiter la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) non contrôlée (en cas de taux élevé d’éosinophiles ≥ 300 cellules par μl). Cet anticorps monoclonal entièrement humain bloque la signalisation de médiateurs de l’inflammation, les interleukines 4 et 13, sans provoquer d’effet immunosuppresseur. C’est le premier traitement ciblé pour la BPCO à obtenir une approbation dans l’Union européenne. Il réduit les exacerbations, améliore la fonction respiratoire. La procédure suit son cours pour une mise à disposition en France. 

– Selon la 5e édition du rapport State of Global Air avec l’Unicef, la pollution de l’air a été responsable de 8,1 millions de décès en 2021

– Le pollen d’ambroisie à feuilles d’armoise, dont la libération atteint son pic à la mi-août, est fortement allergisant et peut provoquer des symptômes aigus tels que rhinites, conjonctivites et crises d’asthme. Entre juin et juillet, avant le début de la floraison, il est conseillé d’arracher les plants détectés sur son propre terrain et signaler ceux observés ailleurs. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), 3 % de la population française est sensibilisée à ce problème. Cependant, les projections pour 2050 sont préoccupantes : certaines études estiment que jusqu’à 15 % de la population française pourrait devenir allergique au pollen d’ambroisie soit 10 millions de Français.

Climate Change and Future Pollen Allergy in Europe. Environ Health Perspect. 2017 Mar;125(3):385-391. doi: 10.1289/EHP173. Epub 2016 Aug 24. Erratum in: Environ Health Perspect. 2018 Jul 11;126(7):079002. 

– La mise à jour des recommandations de l’OMS sur la prise en charge de la tuberculose résistante marque un tournant majeur. Avec des schémas oraux plus courts, accessibles et présentant moins d’événements indésirables sévères, le but est d’augmenter le nombre de patients traités.

World Health Organization. (‎2024)‎. Key updates to the treatment of drug-resistant tuberculosis: rapid communication, June 2024.  https://doi.org/10.2471/B09123

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