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Épisode 2. Trek’in Gazelles : les trois Cœurs d’Aventurières montent d’un cran dans leur entraînement

🔍 Entraînement aux trails et course d’orientation, cohésion d’équipe, planification, collecte de fonds, paquetage… Où en sont nos Cœurs d’Aventurières ?

Elles viennent de l’apprendre : leur équipe portera le n°91 du Trek’in Gazelles 2023.

Anissa, Claire et Émilie sont trois amies liées pour défendre une grande cause, celle de la santé respiratoire en mémoire de la maman d’Anissa décédée des suites d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Elles sont bien décidées à se dépasser au profit de celle-ci. Ces trois jeunes femmes motivées et engagées prendront, dans moins de 5 mois, le départ de la 3e édition du Trek’in Gazelles, qui aura lieu du 9 au 14 novembre 2023. Elles ont pu réunir une partie des fonds nécessaires (ouf !) grâce notamment à une entreprise mécène, ce qui leur a permis de valider de manière ferme leur inscription à ce trail 100 % féminin dans le désert marocain. Le moral est plutôt bon, avec la promesse d’un prochain sponsoring décisif pour lequel elles attendent une réponse prochainement. Elles fouleront la terre désertique du Maroc, c’est sûr. Elles ont aussi décidé d’embrasser les causes soutenues par Santé respiratoire France et nous leur en sommes très reconnaissants. Prenons de leurs nouvelles.

Voir aussi : Trek’in gazelles : le compte à rebours a commencé pour cœurs d’aventurières !

Les entraînements se suivent et se succèdent pour nos Cœurs d’Aventurières. Voici quelques actualités de leurs derniers faits d’armes.

Pour Anissa, alias « La Coach 🤸‍♀ » (43 ans), ce fut un trail au cœur du massif de la Chartreuse. Un beau parcours qu’elle connaît bien, le long des gorges de l’Alloix pour un trail de 17km connu sous le nom de la Course des cascades. Avec le logo de Santé respiratoire France fièrement floqué sur son t-shirt de course, Anissa a déjà suscité des questions de la part du public. La sensibilisation à propos de la santé respiratoire a commencé.

Pour Claire, alias « La Boussole 🧭 » (44 ans), « douée d’une force mentale impressionnante », dixit sa co-équipière Anissa, « et pour qui le sport a sa place dans tous les domaines de sa vie », un des récents challenges sportifs fut une course d’orientation. Elle s’y lance à fond, gagnée par le côté ludique et « chasse au trésor ». Elle s’entraîne avec le GUC CO, le club grenoblois des sports d’orientation auprès de qui elle a pris une licence et qui a eu la gentillesse de l’accueillir en fin de saison pour démarrer sa formation. Cette dernière course fut l’occasion de découvrir l’incroyable parc des Étangs, en plein cœur de Meylan, une commune située dans le département de l’Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. En mai dernier, Claire avait aussi eu la chance de participer à l’entraînement de l’USSE Course d’orientation, organisé à Chamrousse, près de Grenoble.

Pour Émilie, alias « La Meneuse 🙌 » (42 ans), une cheville fragile lui recommande pour le moment la plus grande prudence et beaucoup de concentration lors des efforts sportifs, ainsi que des séances de kinésithérapie et des exercices à la maison couplés à du renforcement musculaire. Nul doute qu’elle sera sur pied dans les prochaines semaines ! Le 1er mai fut une journée sous le signe du sport pour Claire et Émilie, qui se sont retrouvées en Ardèche pour une session d’entraînement. Bilan de la journée : 5 heures de marche, une quinzaine de kilomètres parcourus, 700 mètres de dénivelés, un volcan escaladé (avec un pierrier – amoncellement de cailloux, de pierres – impressionnant) et une chute chacune !

Préparation physique. Comment renforcer l’endurance ? 

Pour Anissa, travailler le souffle est essentiel lorsque l’on parle d’activité sportive d’endurance : « si tout le monde est capable de pratiquer une activité physique et même sportive, à son niveau, et de manière adaptée, éventuellement supervisée par un professionnel, il faut prendre le temps », confie-t-elle, « se faire plaisir, s’écouter, ne pas vouloir aller trop vite dans les phases d’entraînement, se défendre de vouloir griller les étapes en se fixant un objectif trop haut et trop vite, au risque de se blesser ou de se décourager. J’ai découvert que je souffrais d’un asthme à l’effort, qui avait été détecté lorsque j’étais enfant sans avoir été jusqu’à présent diagnostiqué et qui a tendance à s’aggraver. Il faut à mon sens « courir au cœur » (mais aussi marcher, faire du vélo, etc.) c’est-à-dire pratiquer l’activité tout en étant capable de tenir une conversation. Le plan d’entraînement et la séance d’exercice physique doivent être adaptés aux éventuelles pathologies dont on souffre (par exemple, prendre quelques bouffées de bronchodilatateur de courte durée d’action avant un match de basket, comme c’est le cas pour mon grand fils). Pour progresser, on peut mettre en place des exercices spécifiques, qui font travailler le souffle et les muscles, comme la course « fractionnée ». Si l’on ne peut courir 20-30 minutes sans s’arrêter, c’est que l’on a placé la barre trop haut. L’organisme est « inconfortable ». Il faut à mon sens penser l’entraînement en termes de temps d’activité et non, par exemple, de distance à parcourir mais aussi comprendre que tout effort, toute activité physique, est bon à prendre, même cela peut nous paraître dérisoire ou inutileQuant à la motivation, en ce qui me concerne, l’entretenir passe par le collectif et la définition d’un objectif santé. »

👉 Pour les personnes souffrant de maladies respiratoires ou autres, le réentraînement à l’effort et  l’activité physique adaptée (APA) constituent une aide incontestable et une garantie de sécurité. La rééducation pulmonaire désigne le recours à des exercices physiques sous surveillance, une formation, une assistance et une thérapie comportementale pour améliorer le niveau d’autonomie et la qualité de vie des personnes atteintes d’une maladie pulmonaire chronique.

En ce début d’été, Cœurs d’Aventurières, le compte Facebook d’Anissa, Claire et Émilie rassemble plus de 5000 « amis ». Rejoignez-les en cliquant ici.

Bel été à toutes et à tous !

Anissa, Claire et Émilie

Droits photo en Une de l’article : Myriam Bogros

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