En cas de BPCO, les maladies associées, cognitives et psychiatriques, sont plus fréquentes qu’en population générale. Pourtant, à peine un tiers des personnes BPCO sont traitées pour un trouble anxieux ou dépressif.
Limiter l’inflammation, impliquée dans ces troubles, fait l’objet de recherches tous azimuts. Des personnes BPCO ont été supplémentées en un acide aminé -la leucine-, en vitamine D et en acides gras oméga-3 a, avec à la clé une amélioration des symptômes dépressifs. Un résultat à confirmer. Une autre piste concerne les prébiotiques. Ces fibres non digestibles, en favorisant un meilleur équilibre du microbiote intestinal ou probiotiques, restaurent la barrière intestinale et la fonction immunitaire. Des effets anxiolytiques et antidépresseurs des prébiotiques, impliquant l’immunité, ont été observés chez l’animal de laboratoire. Cela reste à démontrer sur l’humeur et la cognition chez l’homme.
Pelgrim CE et al. Psychological co-morbidities in COPD: Targeting systemic inflammation, a benefit for both?. Eur. J. Pharmacol.2019;842:99-110
Hélène Joubert, journaliste